En 1992, les Ateliers Angus de la compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique ferme officiellement ses portes, laissant derrière eux un immense terrain à requalifier dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. C’est au cœur d’une crise de l’emploi qu’est né le projet utopique de la Corporation de développement économique communautaire de Rosemont-Petite-Patrie : le Technopôle Angus. Ce projet consiste à requalifier la friche urbaine afin de créer un parc d’entreprise.
Grâce à une forte mobilisation citoyenne, la Corporation de développement arrive à convaincre le Canadien Pacifique de lui vendre une partie des terrains. Une fois les terrains acquis, il ne reste plus qu’à construire un pôle d’emploi. C’est toutefois plus facile à dire qu’à faire pour la Société de développement Angus nouvellement créée et n’ayant aucune expérience en gestion de projet. Mais, sachant s’entourer des bonnes personnes et réalisant un projet à la fois, elle arrivera à construire un pôle d’emploi important pour l’Est de Montréal, sans jamais perdre de vue l’impact environnemental du projet et les besoins de la communauté.
Puis, en 2013, alors que la crise de l’emploi laisse sa place à une crise du logement, la Société modifie son approche et planifie faire du Technopôle Angus un écoquartier mixte. Une diversité de logements s’ajoute donc à la liste des activités déjà pratiquées sur le site. Aujourd’hui, le Technopôle Angus se démarque des autres projets de requalification urbaine pour la qualité de ses constructions et de ses aménagements.